Très jeune, pourtant, il quitte la ‘La Grosse Pomme’ et s’installe avec sa famille en Caroline du Nord. Il n’est pas encore basketteur et préfère l’atmosphère des terrains de base – ball. En première année de lycée, Michael essaie d’intégrer l’équipe de basket, mais l’entraîneur le rejette. Il est trop frêle, pas assez physique. Déception. Qu’à cela ne tienne, il s’entraînera avec son frère aîné. Les un – contre – un sont acharnés, et, très vite, le jeune Michael domine l’autre Jordan de la tête et des épaules.

Le lycée se termine, et plusieurs universités, à travers les États – Unis, cherchent à s’attacher ses services. Michael, lui, reste fidèle à son état et s’inscrit à la North Carolina University. Coaché par Dean Smith, il y gagnera le titre de NCAA 1982. Aux côtés des futurs Lakers James Worthy et Sam Perkins, Michael réussi le dernier panier de la finale. Décisif. " C’est grâce à ce panier que j’ai enfin compris l’étendue de mes capacités. Ce titre NCAA m’a vraiment donné confiance pour le reste de ma carrière " affirme la star. Il quitte l’université une année avant la fin de son cycle d’études pour tenter sa chance chez les professionnels. Au passage, Michael laisse derrière lui des statistiques invraisemblables : 20 points de moyenne pour sa deuxième saison universitaire, 19.6 points pour la saison suivante. Pas mal pour un joueur au physique limité…

Dans la foulée, il s’octroie le titre de meilleur marqueur aux Jeux Olympiques de Los Angeles de 1984. Aux côtés, déjà, de Chris Mullin et Patrick Ewing, et sous la houlette de Bobby Knight, il carbure à plus de 17 points par match. Dès sa première saison sous le maillot des Bulls, Michael tourne autour de 28.2 points de moyenne. Record historique : il enfile 63 points lors du match contre les Boston de Larry Bird. ‘His Air Ness’ est élu six fois de suite comme MVP : Most Valuable Player. Jordan connaît tout de même quelques critiques défavorables mais celles - ci ne le touchent pas, justement cela décuple ses forces et il prouve à tout le monde que c’est vraiment un des meilleurs joueurs qu’il n’ait jamais existé. Ses contrats publicitaires et son salaire font maintenant de cet homme un des plus riches du monde et autour duquel suscite un véritable phénomène de mythe.